Désignation des Centres hospitaliers universitaires (CHU) affiliés à l'Université Laval et à l'Université de Montréal

<<1 CHU à Québec et 2 CHU à Montréal... c'est à ces conditions que les réseaux hospitalo-universitaires pourront assurer leur développement et maintenir leur excellence>> - Jean Rochon

Québec, le 2 février 1995 - Présentant ses choix comme la résultante d'une longue réflexion sur la restructuration de l'enseignement et de la recherche en milieu hospitalier, laquelle a mobilisé les universités et le réseau de la santé depuis plus de cinq ans, le ministre de la Santé et des Services sociaux, le Dr Jean Rochon, a fait connaître sa décision concernant la désignation des Centres hospitaliers universitaires affiliés à l'Université Laval et à l'Université de Montréal.

Considérant les tendances mondiales et nord-américaines, et dans le but d'en arriver à une plus grande efficacité à l'intérieur du réseau afin d'assurer une gamme complète et la qualité des services de santé, de même qu'un développement optimal des programmes d'enseignement et de recherche, les centres hospitaliers d'enseignement doivent se restructurer et se regrouper afin de:

Ainsi, pour l'Université Laval, le Ministre annonce qu'il désigne comme Centre hospitalier universitaire (CHU), le regroupement du CHUL, Hôtel-Dieu de Québec et Saint-François d'Assise; à titre de centres affiliés universitaires (CAU), l'Hôpital Saint-Sacrement, l'Hôpital l'Enfant-Jésus et l'Hôtel-Dieu de Lévis et l'Hôpital Laval comme institut universitaire.

Pour l'Université de Montréal, le Ministre désigne comme Centre hospitalier universitaire (CHU) pédiatrique, l'Hôpital Sainte-Justine; à titre de Centre hospitalier universitaire, le regroupement des hôpitaux Notre-Dame, Hôtel-Dieu de Montréal et Saint-Luc; et comme centres universitaires affiliés, les hôpitaux Maisonneuve-Rosemont et Sacré-Coeur de Montréal, tout en demandant un examen quant à la possibilité de réaliser une fusion de ces deux centres hospitaliers et sur la faisabilité de désigner éventuellement un autre CHU en complémentarité avec le CHU Centre-Ville.

Pour le Ministre de la Santé et des Services sociaux, ces désignations et ces regroupements permettront une meilleure gestion des programmes de formation en surspécialités médicales, en rationalisant le nombre de sites requis et en augmentant la masse critique de professeurs et d'étudiants de façon plus significative.

Ces annonces identifient clairement des pôles de recherche importants et compétitifs tout en permettant la réalisation d'un véritable réseau universitaire àpartir d'un noyau solide en interaction continue avec ses partenaires.

Exposant les grands paramètres ayant présidé à ces choix, Jean Rochon explique: <<l'environnement des services de santé est en pleine mutation. Il s'y produit présentement des changements fondamentaux qui vont influencer l'évolution du réseau hospitalier d'enseignement. Les facteurs économiques, les changements démographiques, l'évolution technologique, les démarches de planification et d'organisations régionales, le développement des alternatives à l'hospitalisation et les changements dans la gestion des organisations sont des phénomènes dont on doit tenir compte.>>

Implantation

Pour mener à bien chacun des regroupements, le Ministre met sur pied, pour chacun d'eux, un Comité d'implantation. Ces comités ont pour mandat, entre autres, d'élaborer les modalités nécessaires des regroupements ainsi que d'établir le processus et le calendrier de mise en oeuvre.

Ces Comités d'implantation seront composés de deux représentants désignés par le Conseil d'administration de chaque centre hospitalier, dont un médecin; de trois personnes nommées par l'Université; de deux personnes nommées par la Régie régionale et d'une personne désignée par le Ministre. Ces comités ont jusqu'en septembre prochain pour compléter leur tâche. À cet effet, le ministre Jean Rochon a mandaté messieurs Pierre De Celles et Guy Coulombe pour assumer les présidences respectives du Comité d'implantation de Québec et de Montréal.

Pour le ministre Jean Rochon, <<c'est à ces conditions seulement que les réseaux hospitalo-universitaires pourront assurer leur développement et maintenir leur excellence et en enseignement, en recherche et au niveau technologique.>>

Source:
Michel Martin
Attaché de presse
Cabinet du Ministre
(418) 643-3160


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