Sur la question des marchés du secteur public, suite à la volonté des parties d'étendre la portée de l'accord au grand réseau (santé, services sociaux, éducation, municipalités), le Québec a indiqué qu'il jugeait essentiel que l'élargissement de l'accord soit fondé sur des règles précises respectant les principes de transparence, de non-discrimination, de réciprocité et d'ouverture.
En ce qui a trait à l'administration des modalités de l'accord, le ministre Paillé a réitéré la position du Québec quant à l'importance du respect de la mise en application prévue pour le 1er juillet 1995. Il a de plus préconisé un mode de gestion léger d'un secrétariat qui serait doté d'un budget respectant les contraintes budgétaires de l'administration publique.
Dans ces deux cas, un comité administratif travaillera à réduire la distance entre les parties.
Ayant participé depuis 1976 à de nombreuses conférences de cette nature à titre de haut-fonctionnaire du gouvernement québécois le ministre Paillé s'interroge sur l'efficacité de discussion impliquant dorénavant treize interlocuteurs.
M. Paillé a, par ailleurs, profité de cette conférence pour s'entretenir en privé avec M. John Mainley, ministre de l'Industrie du gouvernement Chrétien. Il lui a rappelé l'engagement du fédéral à aider les industries militaires dans leurs efforts de conversion vers des crénaux commerciaux puisque cette problématique s'est accrue depuis le dépôt du budget Martin.
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