Soulignons que les nouvelles règles de gestion budgétaire prévalant depuis cette année à l'échelle gouvernementale, donne une plus grande marge de manoeuvre au Ministère. L'enveloppe budgétaire est maintenant fermée : elle ne devrait donc pas connaître d'ajustements à la hausse ni à la baisse pendant l'exercice. En outre, certains contrôles exercés par les organismes centraux, tel le Conseil du Trésor, ont été allégés et devraient connaître d'autres assouplissements au cours des prochains mois.
Le ministère de l'Environnement et de la Faune a donc d'avantage le choix des moyens que l'an dernier pour gérer les ressources humaines et financières qui lui ont été confiées.
<< Des efforts importants ont été déployés pour limiter la réduction des ressources humaines >> a souligné le ministre Brassard. En remettant en question ses façons de faire et surtout en se préoccupant d'affecter ses ressources à la réalisation stricte de sa mission, le Ministère a réussi àlimiter la réduction de sa masse salariale à une proportion de 12,5 % du total de ses mesures de compression.
Les autres mesures de réduction de dépenses portent principalement sur la délégation de gestion d'activités et de services tels les réserves fauniques à la SEPAQ (36,5 %) et sur la rationalisation des budgets de fonctionnement autres que le traitement (51 %).
Au chapitre des priorités d'action pour l'année 1995-1996 mentionnons, entre autres, la création de six nouvelles réserves écologiques et d'un parc, celui des Monts-Valin; le dépôt d'un projet de stratégie québécoise sur la mise en oeuvre de la Convention des Nations-Unies sur la diversité biologique; le dépôt et la mise en oeuvre de la politique de la faune et l'élaboration d'un plan de gestion de l'ours noir; la tenue d'une consultation publique sur la gestion des résidus solides et la mise en oeuvre du plan d'action québécois sur les changements climatiques.
Source :
Information :
Josée Tremblay
Attachée de presse
Cabinet du ministre
(418) 643-8259
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