Des analyses portant sur la conciliation travail-famille, le marché du travail de la région de Laval et les résultats de l'enquête salariale 1994

Québec, le 25 avril 1995 - La revue Le Marché du travail publie dans son numéro d'avril trois analyses décrivant autant d'aspects de la réalité québécoise du travail : la conciliation travail-famille, le marché du travail de la région de Laval et les résultats de l'enquête salariale 1994.

La première analyse livre les résultats d'un sondage réalisé auprès d'employeurs québécois par le Centre de recherche et de statistiques sur le marché du travail (C.R.S.M.T.) au sujet des programmes relatifs à la conciliation des responsabilités familiales et professionnelles. On y apprend que 71 % des employeurs interrogés sur l'existence de telles mesures dans leurs établissements répondent ne pas en avoir. Des 22,2 % y répondant par l'affirmative, les mesures les plus populaires concernent les services de garde pour leur personnel, les congés spéciaux rémunérés pour responsabilités familiales ainsi que, dans l'aménagement de l'horaire de travail, l'horaire flexible, le travail à temps partiel et le partage du travail ou de l'emploi.

La seconde analyse, pour sa part, présente sous forme de monographie réalisée par le Secrétariat au développement des régions le marché du travail de la région de Laval. L'étude, riche d'abondantes données statistiques, tente de cerner la réalité du marché du travail de la population lavalloise et des personnes qui travaillent sur le territoire de Laval. On y fait état que plus de 100 000 personnes travaillent sur ce territoire et que ce nombre, selon les tendances observées, devrait continuer de croître au cours des prochaines années.

La dernière analyse, également issue du C.R.S.M.T., fait part des premières observations sur les résultats de l'Enquête sur la rémunération globale au Québec en 1994. On constate d'abord, dans les résultats de cette enquête annuelle, une augmentation de la rémunération principalement due à la hausse de coût du temps chômé payé. Ce phénomène découlerait vraisemblablement d'une plus grande utilisation de ses composantes, entre autres les congés de maladie. On note également une augmentation des débours pour les divers régimes de prévoyance collective (régimes d'assurance collective et régimes complémentaires de retraite), une tarification des différents régimes d'assurances se profilant à la hausse. Les régimes universels, pour leur part, évoluent en fonction de la législation. Toutes ces variations entraîneraient donc une augmentation généralisée de la rémunération globale, même si les premières observations concernant le seul volet salarial indiquent des variations salariales des emplois repères se situant entre 0 % et 2 %, quand ce ne sont pas des réductions salariales nettes dans un nombre significatif d'établissements. Le C.R.S.M.T. conclut que la progression des salaires effectivement payés en 1994 peut être qualifiée de faible.

La revue Le Marché du travail est en vente aux Publications du Québec et chez tous les bons libraires.

Source :
Lucien Paquin
Responsable de la revue
Le Marché du travail
Tél. : (418) 643-8710


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