Monsieur Jean Garon annonce la tenue d'une conférence socio-économique sur l'utilisation des nouvelles technologies de l'information en éducation

Saint-Hyacinthe, le jeudi 13 avril 1995 - <<Si nous voulons gagner du temps dans notre objectif de passer du dernier aux premiers rangs d'abord au Canada puis en Amérique du nord en ce qui a trait à l'utilisation des nouvelles technologies de l'information en éducation, il faut mettre tout le monde dans le coup et appuyer notre action sur des consensus solides.>>

C'est ce qu'a déclaré aujourd'hui le ministre de l'Éducation du Québec, monsieur Jean Garon, devant quelque mille membres de l'Association québécoise des utilisateurs de l'ordinateur au primaire et au secondaire réunis en assemblée générale à Saint-Hyacinthe.

Monsieur Garon a annoncé à cette occasion son intention de convoquer et de réunir en 1995 une conférence socio- économique sur l'utilisation de l'informatique en éducation afin d'asseoir les actions à prendre sur l'adhésion des principaux intervenants, qu'il s'agisse des enseignants, des parents, des conseillers pédagogiques, des directions d'école, des commissions scolaires ou des fournisseurs d'équipements et de logiciels.

<<Mon expérience des dix-neuf conférences socio-économiques que j'ai organisées entre 1976 et 1985 m'a enseigné qu'on sauve énormément de temps en faisant les consensus de base au point de départ de l'action plutôt qu'en cours de route>>, a indiqué monsieur Garon.

La conférence socio-économique que monsieur Garon à l'intention de convoquer ne portera pas sur la nécessité d'agir pour combler le retard du Québec dans l'utilisation des nouvelles technologies de l'information en éducation mais bien sur les actions à prendre.

<<L'urgence de la situation est reconnue par tous, à commencer par le Premier Ministre, monsieur Jacques Parizeau et moi-même>>, a indiqué monsieur Garon qui a souligné avoir l'appui entier de monsieur Parizeau pour sortir le Québec du dernier rang honteux qu'il occupe au Canada en ce qui a trait au nombre d'ordinateurs par élève (21 alors que le nombre recommandé par l'OCDE est de 10).

<<Les jeunes québécois qui se préparent à vivre dans la société de demain devront maîtriser au moins trois langages>>, affirme monsieur Garon: <<le français qui est notre langue commune pour exprimer notre pensée quel que soit notre champ d'activités, les mathématiques qui sont essentielles pour pénétrer le vaste domaine des sciences et le langage informatique que les gens utiliseront de plus en plus pour communiquer entre eux.>>

Monsieur Garon s'est dit convaincu que les phases préparatoires à cette conférence socio-économique qui comprennent une pré-consultation des principaux intervenants et la rédaction d'un état de la situation, pourront se faire rapidement puisque des documents de base solides existent déjà, comme le rapport annuel 1993-1994 du Conseil supérieur de l'éducation sur les nouvelles technologies de l'information et de la communication intitulé <<Des engagements pressants>>.

Monsieur Garon a l'intention de constituer rapidement l'équipe chargée de la phase préparatoire afin que l'opération puisse se mettre en marche sans délai.

Source:
Simon Bégin
Responsable des communications
Cabinet du ministre de l'Éducation
(418) 644-0664


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