Monsieur Garon a de plus indiqué que le versement des sommes à chaque université se fera après la conclusion d'une entente finale entre elle et son personnel sur le dossier de l'équité salariale, tant sur le volet de la rétroactivité que sur celui de sa récurrence. Enfin, le partage entre les universités du montant total alloué à cette mesure se fera conformément aux modalités qui ont été convenues entre elles.
Monsieur Garon a souligné qu'en dépit des beaux discours, aucune provision budgétaire n'avait été faite au titre de contribution au règlement de l'équité salariale dans les universités par le gouvernement précédent, ni au budget du ministère de l'Éducation, ni ailleurs dans l'appareil gouvernemental. L'aide spéciale de 20 millions $ annoncée aujourd'hui provient essentiellement de sommes qui ont pu être dégagées sur l'exercice financier 1994-1995.
Madame Pauline Marois, présidente du Conseil du Trésor, s'est jointe àmonsieur Garon pour rappeler que l'élimination des inéquités salariales entre les travailleurs et les travailleuses constitue un objectif social de première importance auquel tous doivent souscrire. C'est dans cette perspective que le gouvernement du Québec consent un effort spécial qui touche principalement quelque 13,000 employés (équivalent temps complet) des universités québécoises. De ce nombre, 88 % sont des employés de soutien, catégorie de personnel où on trouve la plus forte proportion de femmes.
Monsieur Garon a insisté sur le fait que cette subvention ponctuelle constitue une contribution au règlement de l'équité salariale dans les universités pour la période d'avant le 31 mars 1995. Il appartient aux universités de convenir avec leurs employés de l'enveloppe globale qui sera allouée à l'aspect rétroactif du règlement de l'équité salariale en même temps que de la façon dont cette question sera réglée à l'avenir.
En conclusion, madame Marois et monsieur Garon ont invité les universités et leurs employés à reprendre dans les meilleurs délais les négociations sur le dossier de l'équité salariale en vue d'en venir à un règlement rapide de cette question.
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