<<Le développement de l'autoroute de l'information est un enjeu fondamental pour le Québec, a expliqué la Ministre Rita Dionne-Marsolais. Aussi avons-nous défini une stratégie qui présente des mesures concrètes pour aller de l'avant et qui met également en place des mécanismes pour nous assurer que cette autoroute se développe en respectant les valeurs culturelles, sociales et économiques qui font consensus actuellement dans notre société.>>
Pour sa part, le ministre Daniel Paillé a ajouté que <<le projet d'autoroute de l'information devient également pour le Québec le lieu privilégié de la mise en oeuvre d'une politique économique fondée sur la concertation et orientée vers la création d'emplois dans l'ensemble des régions du Québec. Elle assure aussi le renforcement de l'innovation et le développement des exportations, notamment sur les marchés francophones.>>
Par ailleurs, les actions gouvernementales en faveur de l'autoroute reposeront sur les grandes orientations suivantes :
Aussi, un comité consultatif mixte industrie-recherche, comptant huit membres et dirigé par M. Louis Berlinguet, président du Conseil de la Science et de la Technologie, est créé dès aujourd'hui avec pour mandat de conseiller les deux ministres concernés sur la mise en oeuvre de l'autoroute de l'information au Québec. Ce comité aura trois mois, àcompter de sa mise sur pied, pour donner son avis sur la stratégie d'implantation et le plan d'action du gouvernement. Il aura aussi à valider et à harmoniser les actions du gouvernement, de ses agences et sociétés d'État, des entreprises, des centres de recherche et des universités.
De plus, le fonds de l'autoroute de l'information, au montant de 50 millions $, est reconduit en fonction des nouvelles orientations gouvernementales. Les deux ministres concernés seront responsables de la gestion de ce fonds.
Au Québec, le gouvernement est le plus important fournisseur et utilisateur de services. Il crée ainsi une masse critique suffisante pour stimuler l'investissement des entreprises de télécommunication et de technologie de l'information dans des infrastructures tant nationales que régionales. En fait, les besoins gouvernementaux peuvent à la fois être la source de développement de projets et offrir un marché privilégié pour l'expérimentation de nouvelles technologies qui auraient des retombées sur les entreprises québécoises.
En outre, par le biais des lois et organismes existants comme la Commission d'accès àl'information, le Conseil de la langue française, l'Office de la protection du consommateur et le secrétariat sur la propriété intellectuelle, l'État verra à encadrer globalement le développement de l'autoroute de l'information et ce, dans le respect des besoins et des aspirations de notre société.
À ce sujet, la ministre de la Culture et des Communications a tenu à préciser que <<ces programmes seront adaptés et amplifiés afin que l'autoroute de l'information au Québec offre à ses utilisateurs des contenus en français qui répondent spécifiquement à leurs besoins>>.
Enfin, un comité interministériel, impliquant étroitement les ministères de la Justice, de l'Emploi, du Tourisme, du Conseil du Trésor, des Affaires municipales et Développement régional, des Affaires internationales, de l'Éducation, du Transport et de la Santé et Services sociaux, ainsi que les sociétés d'État gravitant dans leur orbite, est mis sur pied pour définir en priorité les services gouvernementaux accessibles aux citoyens par l'entremise de l'autoroute de l'information.
<<Le nouveau gouvernement du Québec catalysera les efforts de tous les Québécois et Québécoises pour réussir le virage de la modernité technologique et je vous invite tous ày participer dans la mesure de vos moyens et de vos compétences>>, a conclu la ministre de la Culture et des Communications.
Sources :
Julie Arcand
Attachée de presse
Ministère de l'Industrie, du Commerce,
de la Science et de la Technologie
Tél.: (418) 691-5650